Histoire

Il semble que REGUINY remonte à l'origine de l'ère préhistorique comme l'attestent des haches de pierre découvertes dans la campagne environnante. Puis, REGUINY serait devenue alors la ville gallo romaine de " REGINEA ". L'existence de deux voies romaines et de deux camps romains, ceux de Locmalo et de Villeneuve, confirment cette thèse. C'est sous la domination romaine que St Clair, évêque de Nantes et Apôtre des Vénètes arriva à REGUINY, pour y prêcher la foi chrétienne. Il mourut à Kerbellec et fut enterré à REGUINY dans la chapelle jouxtant l'ancienne église. Plusieurs historiens mettent sa mort à la fin du 1er siècle, vers l'an 96 ou 100.

 

Les BRETONS, ne sont arrivés dans ce pays que vers le VIème siècle. Ils y ont implanté leur langue et leurs coutumes. Tous les anciens noms de villages sont encore bretons, tels que Kerbellec, Kerdréan, Le Roscoët, Coëtmeur… Du Moyen-age à la Révolution, l'histoire ne nous apprend rien de particulier, sinon que le premier état civil tenu par le clergé et les notables remonte à 1575. Pendant la Révolution, la Chouannerie fut très active, comme un peu partout en Bretagne. Il y eut notamment un certain chef Cobigo, rattaché à la division du Colonel Guillemot, dit le " Roi de Bignan ". A cette époque, REGUINY devint chef-lieu de canton du district de Josselin. En 1801, elle perd ce titre et est intégré au canton de Rohan.

 

Au moment de la Guerre 39-45, REGUINY a joué un rôle non négligeable dans la résistance. Un aviateur anglais "Lieutenant Colonel Clifford" y a trouvé la mort, son tombeau se trouve dans le cimetière de Réguiny et une rue porte son nom. 

 

Sa situation au centre du losange Loudéac, Pontivy, Locminé et Josselin joue un rôle important dans le maintien et le développement de la population.

 

Des hommes dynamiques ont contribué à l'essor de la Commune, entre autres, Joseph De Cuy pour l'église et l'école, le Docteur Jarriault qui fut l'instigateur du développement économique et touristique actuel (piscine, base de loisirs, etc...).

 


LE BLASON

 

L'écartelé 1 rappelle que Réguiny appartenait au duché de Rohan avant la révolution.

 

Le 2 évoque l'ével qui traverse la commune, et les trèfles, son activité agricole (ils sont inspirés des armoiries de la famille de Longeaux que l'on voit sur la façade de l'église).

 

Le 3 localise Réguiny en Bretagne (Hermines).

 

Le 4 reprend le coq, symbole de Réguiny : "première station verte de Bretagne".

 

L'écu à la crosse est en rapport direct avec Saint Clair, premier évêque de Nantes, dont la tombe orne l'église de

Réguiny.

 

La devise "de bien en mieux" figure sur la sculpture de l'église, en dessous des blasons des familles de Longeaux, du Verger de Cuy et de Poulmic. Les soutiens figurent l'importance de l'agriculture et du patrimoine naturel de la commune.